LA DANSE-THÉRAPIE

MON PARCOURS
À TRAVERS LA DANSE-THÉRAPIE

Dès mon plus jeune âge, la danse a toujours occupé une place très importante dans ma vie.

Elle m’a permis de m’exprimer, de me sentir libre, de me faire rêver, de me sortir de mon quotidien d’enfant en me racontant des histoires. Je cherchais tout simplement à danser afin de surmonter les épreuves de la vie.

À l’âge adulte, j’ai tenté de transmettre ce que la danse a pu produire chez moi. J’ai enseigné auprès d’enfants, d’adultes et de personnes âgées. J’ai pu également initier cet Art auprès de personnes en réinsertion sociale et auprès d’enfants en difficulté.

J’ai plus tard, découvert la création chorégraphique qui fut un moyen d’expression très puissant de mes ressentis et a valorisé l’estime de moi-même. J’ai découvert la musique lors de mes premiers cours de danse accompagnés d’un pianiste. Ces cours furent ma première rencontre danse/musique. Ils ont occasionné chez moi jeune danseuse, une magie et une ouverture vers un monde imaginaire. De plus, lors de mes études en danse, les apprentissages de la guitare, du piano et des percussions sont venus susciter d’autres émotions. Celles-ci ont renforcé chez moi l’idée que la musique était un merveilleux outil d’expression, de communication et de relation.

J’ai pris conscience que l’Art en général permettait aux hommes de manifester leur originalité et leur être profond. En parallèle, je ressentais le besoin d’apporter du soin par la détente, la respiration et le retour au moment présent. Je me suis donc orientée vers la sophrologie. 

« À mes yeux, la danse c’est la vie parce que la vie est rythme-celui du battement du cœur -la danse est inséparable du rythme. Elle sert d’interprète à tout ce qui fait notre vie puisqu’elle peut exprimer tous les rythmes, toutes les pulsions humaines ».

Maurice Béjart

Puis, j’ai cherché à mettre en cohérence le soin et la danse et mon choix s’est penché sur l’AFRATAPEM pour son approche scientifique, sa reconnaissance par l’État et ses valeurs humanistes.

En effet, elle envisage l’Art comme processeur thérapeutique, en mettant en avant la partie saine de la personne et en considérant les pénalités et les
souffrances exprimées. Chaque être humain est pourvu en lui-même de capacités nécessaires à son épanouissement et à son bonheur.

Diverses expériences m’ont amené à proposer des ateliers de danse-thérapie auprès de personnes atteintes de schizophrénie, de troubles du comportement, de déficience intellectuelle et de troubles divers comme des troubles du comportement autistique ou des personnes porteuses d’une trisomie 21.

Mais la danse-thérapie s’adresse également à des personnes souhaitant tout simplement prendre du plaisir à danser, avoir des ressentis corporels et pouvoir lâcher-prise.

Ce fut comme une évidence de me former au métier d’art-thérapeute

LES SÉANCES :

Les séances sont effectuées dans un cadre bienveillant, afin que la personne se sente en sécurité pour s’exprimer.

Pour certaines personnes l’approche d’une activité artistique
peut se révéler compliquée voire impossible. En mettant en avant ses capacités préservées, la personne peut s’apercevoir de son potentiel et
peut se sentir valoriser par la pratique artistique.

Il s’agit de porter de l’attention sur ses ressentis et renforcer son plaisir à être.

La danse et la musique sont des moyens d’expression dont le corps est l’outil essentiel.
Il faut donc, dans un premier temps chercher à encourager les sensations corporelles agréables. Faire naître une intention esthétique, lui donner l’envie de commencer un projet artistique.

L’art-thérapeute va venir nourrir les besoins d’estime de soi et d’accomplissement.

L’objectif de l’art-thérapeute est de rendre autonome la personne, de lui apporter un mieux-être pour retrouver la bonne santé.

Concrètement, comment se passe les séances :

– Moment d’échanges

– Accueillir l’écoute de soi, exercices de recentrage

– Assouplissement par le mouvement en s’ouvrant à soi et aux autres

– Divers exercices d’improvisation accompagnés à deux ou à plusieurs en musique et possibilité d’écriture chorégraphique commune :

  • Le processus créatif se met en route
  • L’intuition et la créativité s’éveillent, le mouvement arrive, les idées jaillissent…
  • On laisse parler son corps

Les sessions sont ouvertes à tous sans aucun près requis.

« La danse permet à tout le monde de baisser la garde pendant une courte période de répit ».

Lucy Vincent

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